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Faire ses courses sans supermarché : nos conseils

Nos astuces pour faire ses courses sans supermarché

Par C. l'air du temps

Comment faire ses courses sans supermarché ? Durant le mois de février, nous incitons régulièrement nos abonné.e.s sur les réseaux sociaux à relever le défi « février sans supermarché« , défi lancé par le Blog suisse En vert et contre tout depuis 2017.

L’idée de ce défi est d’inviter à réfléchir à d’autres moyens de consommation que le combo caddie + néons de supermarchés, où tout est fait pour que l’individu consomme encore et toujours plus. Et cela sans attention à la provenance, à la saisonnalité, à la santé, à la sobriété, à l’individu.

Désormais, tous les scientifiques s’accordent à dire que le modèle de croissance infinie sur lequel est construite notre société doit cesser. Le système doit se mettre à jour. Nos modes de consommation doivent évoluer et les supermarchés sont le symbole de la consommation de masse à contre courant de la sobriété et du circuit court.

L’objet de cet article n’est pas de critiquer mais plutôt de proposer des pistes multiples de réflexion. En effet, quand nous avons demandé à nos abonné.e.s leurs habitudes, nous nous sommes rendues compte que nous ne sommes pas tou.te.s égaux devant l’offre alternative d’approvisionnement. Certaines régions sont des véritables déserts !

Vous trouverez notamment dans l’article une carte interactive et collaborative pour connaitre les offres près de chez vous ! Bonne lecture !

Le supermarché, temple de la consommation

Pourquoi changer

De quoi parle-t-on ?

A l’origine du supermarché, il y a l’idée de proposer des produits en libre service. Mais surtout préalablement achetés à des grossistes, ce qui permet d’afficher des prix de 20% à 50% moins élevés que dans les épiceries traditionnelles. Les premiers apparaissent dans les années 1920 aux Etats-Unis. En France, Edouard Leclerc ouvre son premier magasin discount en 1949 à Landernau en Bretagne.

Les « gênes » du supermarché c’est donc la consommation de masse : le système crée est composé de multiples intermédiaires, chacun négociant et prenant sa marge à son niveau.

En France, il y a plus de 2.000 hypermarchés et 10.000 supermarchés, qui brassent environ 110 milliards d’euros de chiffre d’affaire. La grande distribution, elle est dominée par huit groupes, six sont français et deux sont allemands. Source France Info

Couper le cordon avec le CAC 40

Nous ne sommes pas là pour faire des ronds de jambes. Même si ce n’est pas l’objectif initial du défi, au final, il y a quand même un appel au boycott du système capitaliste dont les supermarchés sont un parfait représentant !

Ne plus sortir sa CB à la caisse du supermarché mais chez l’épicier du quartier ou à l’étal du producteur du marché, c’est affirmer son opposition à un système. Un système qui cautionne une réalité où les salariés du magasin et les producteurs qui approvisionnent le dit supermarché sont payés 150 fois moins que les dirigeants des groupes concernés.

C’est donc aussi une vision citoyenne plus juste de la société qui est revendiquée.

Il y a quelques temps, je faisais mes courses à Auchan, comme d’habitude, et j’ai eu une révélation. Moi, au milieu de ces rayons avec des têtes de gondoles bourrées de super promo, je me suis sentie étouffée… Acheter plus, toujours plus, avec 150 emballages. Ça m’a dégoûtée. Dégoûtée de cette sur-consommation, de cet endroit immense et froid, avec les néons qui me brûlaient la rétine (…)

Pauline Insta @Break you day

Acheter moins mais mieux

Sortir du système du supermarché, c’est déconstruire un schéma de pensée. Celui de la promo qui fait gagner de l’argent car on achète en gros, du marketing bien huilé qui vous fait désirer ce dont vous n’avez pas besoin mais que vous trouvez alléchant en tête de gondole. C’est sortir de son rôle de consommateur passif pour être actif ! C’est être un consom’acteur qui prend son pouvoir d’achat en main et décide de le rediriger vers des systèmes de consommation plus durables.

Dans ce sens, il va de soi qu’il faut accepter de changer ses habitudes de consommation ! On ne quitte pas les allées du supermarchés sans quelques compromis : il faut alors accepter de dire stop aux plats préparés, aux aliments ultra transformés, aux produits marketing… Changer de mode de consommation veut aussi dire se réapproprier sa consommation notamment alimentaire. Et cela passe par réapprendre à cuisiner à partir de produits bruts, de meilleure qualité, locaux, de saison…

En supprimant un certain nombre de produits industriels onéreux, en faisant soi-même la cuisine, les produits ménagers, on reprenant le chemin du produit au détail, on peut alors de consommer différemment : moins mais beaucoup mieux #lessismore

Pour une agriculture durable & le retour à la terre

En proposant des produits à des prix toujours plus compétitifs tout en conservant les marges de chacun des intermédiaires, dans le modèle du supermarché c’est l’agriculteur – en bout de chaine – qui en paie le plus les frais.

Réduire les intermédiaires, acheter en circuit-court, faire son potager : tous ces choix permettent de modifier le jeu ! On reprend surtout le contact avec la source de production ! En adhérant à une AMAP on peut aller mettre la main à la patte dans le champ. En parlant avec son producteur sur le marché on comprend pourquoi tel légume n’a pas eu l’opportunité de pousser. Adhérer à un supermarché coopératif permet de s’investir dans le choix des filières de production et des produits qui seront proposés…. On devient acteur de sa consommation et ça change beaucoup de choses !

Pour sa santé !

En regardant les étiquettes, on devient inquisiteur sur le contenu des produits industriels qui ont séduit nos papilles. On se ré-appropprie le contenu de son assiette et donc sa santé. De nombreuses enquêtes indiquent que les produits ultra transformés – apanage des industriels – sont souvent peu nutritifs, ouvrent l’appétit, deviennent addictifs et sont souvent bourrés de produits chimiques. Même si on ne connait pas encore les effets à long terme, de nombreuses études « pointent (leur) rôle dans l’augmentation du surpoids, de l’obésité, du diabète type 2, de syndrome métabolique, d’hyper-tension, de cholestérol » (pour en savoir plus on vous conseille cet article de France Inter)

Alors même s’il n’y a pas que des aliments transformés dans les supermarchés, il est certain qu’en sortir et reprendre le contrôle sur son alimentation est meilleur pour sa santé !

Retour de marché : en vrac, bio et zéro déchet

Ensuite, deuxième découverte : l’AMAP (association pour le maintien d’une agriculture paysanne). Nous y sommes depuis août 2018. Tous les jeudi nous allons chercher notre demi panier de légumes bio (13€), et nous pouvons échanger avec l’agriculteur qui nous nourrit.
La ferme se situe à Gimont dans le Gers, et plusieurs fois dans l’année nous allons aider l’agriculteur pour différentes tâches (ramasser des pommes de terres, des carottes). C’est l’occasion de découvrir où poussent nos légumes et de passer un moment convivial !

A l’AMAP, nous pouvons aussi passer des commandes pour des produits complémentaires comme le pain, les œufs, le miel, la bière de Gimont, des canards…

Noémie

Comment vivre sans supermarché ?

Faire le choix

Une fois la décision prise, il faut choisir par où commencer et réunir les bonnes conditions. Pour les fruits et légumes par exemple, on peut choisir de tester le marché à côté de chez soi un weekend, en famille. On prend le temps de préparer son panier avec des sacs à vrac, des filets de légumes et des contenants vides.

Commencer par un univers des courses en particulier permet d’en faire la comparaison par rapport à notre circuit habituel : facilité, goût, coût et d’estimer si cette solution nous convient.

Faire un état des lieux de ses options

Quand nous avons lancé le défi sur les réseaux sociaux, nous avons été forcées de constater que nous ne sommes pas tou.te.s égaux devant l’offre alternative pour faire nos courses. Il y a en effet des zones où l’offre est rare, constituant des sortes de « déserts » alimentaires.

Avant de se lancer, il est donc nécessaire de faire le tour des options disponibles autour de soi : magasins de producteurs, Amap, marché, magasin biologique, épicerie vrac, lieux de cueillette, à la ferme… Les options sont aujourd’hui de plus en plus variées mais elles ne sont pas identiques selon les lieux. Il faut donc aller à la pêche aux infos et repérer les commerces et les trajets/routines que cela demande. Dans la carte collaborative que vous trouverez plus loin dans l’article, vous trouverez certainement des adresses près de chez vous !

Les critères de choix 

Acheter du bio qui vient de l’autre bout de la planète n’a pas de sens. De fait, en fonction des options qui s’offrent à vous, il faudra certainement faire des choix, des compromis. Il n’existe pas de routine idéale ou universelle. Néanmoins, voici nos critères de choix pour consommer durablement, dans l’ordre de nos priorités.

  • De saison

Selon nous, consommer de saison arrive en tête et conditionne souvent les autres critèresà savoir que quand on consomme de saison, c’est souvent local (ou du moins national) et dans la plupart des cas produit en agriculture biologique ou du moins raisonnée ;

  • Local

Réfléchir sa consommation locale est un véritable enjeu pour demain : cela permet de faire vivre l’économie durable et éviter de gaspiller des ressources considérables pour le transport des marchandises. Ainsi on préférera toujours des kiwis en agriculture raisonnée produits dans le Tarn & Garonne que des kiwis bio qui viennent du Pérou. Bon s’ils sont bio & locaux c’est la cerise sur le gâteau ;

  • Agriculture bio & durable

Forcément, nous sommes pour une agriculture respectueuse des sols et des hommes qui le travaillent. Ainsi, nous privilégions au maximum les produits issus de l’agriculture Biologique, quand c’est possible avec les marques ou labels les plus exigeants, et en ce qui concerne les produits exotiques, les labels équitables ;

  • Vrac

C’est un critère qui très dépendant de l’offre à disposition : il est évident que quand on a accès à une épicerie vrac ou qu’on va au marché ou dans une AMAP, le vrac est facile à mettre en place. Néanmoins quand les options sont limitées, c’est plus difficile. Pour nous, c’est une condition sine qua none de notre mode de vie zéro déchet car nous y avons accès facilement. Cependant, comme pour le bio, acheter du vrac qui vient de l’autre bout du monde alors qu’on peut avoir accès à du local même emballé est un réel débat. Il semblerait que nous concernant, la question du local prime.

Faire ses courses en épicerie vrac

Je suis une libérale de 30 ans, maman d’une petite fille de 3 ans que j’élève seule et sans soutien financier du père, situation financière plutôt précaire donc avec quelques aides ponctuelles de ma famille).

Malgré tout j’ai fait le choix d’une consommation raisonable et raisonnée depuis le début de ma grossesse il y a 3 ans et demi.

Lisa

Maitriser son portefeuille

  • Cuisiner les restes : chaque semaine, on met sur la table tout ce qu’il existe comme restes et on fait un repas de « restes » soit sous forme d’apéro dinatoire, soit en les cuisinant. Ainsi pas de gâchis, et on part au marché avec le frigo frais et disponible !
  • Planifier ses menus & faire une liste de courses : permet d’acheter uniquement le juste nécessaire et éviter ainsi de gaspiller (et de dépenser inutilement) ;
  • Faire régulièrement le point sur le contenu de ses placards : donne un aperçu de ce qu’on a déjà et qu’il est donc intitule de racheter sous peine de gâcher. En vidant régulièrement ses réserves, on évite également de gaspiller des denrées qui peuvent se périmer ;

Notre routine sans supermarché

Nous faisons nos courses tous les weekends au marché (Ramonville & l’Union) de façon majoritaire : fruits et légumes, crémerie, olives, plats du monde à emporter, oeufs, pain…

Tous les 15 jours, nous complétons par du vrac à l’épicerie Ceci & Cela : céréales, gâteaux secs, légumineuses, épices, café, produits cosmétiques, bases pour produits ménages et papier toilette

Et nous allons également au magasin bio (notamment le Biocoop Grandeur Nature à St Agne ou celui de Balma) pour compléter et acheter ce que nous ne trouvons pas ailleurs et en dépannage quand nous n’avons pas réussi à faire le marché.

Les courses autrement : carte collaborative et interactive

Pour ma part, je fais mes courses de la façon suivante :

Circuit court à Dijon pour fruits, légumes, pain, épices, farines, légumineuses etc..
L’été c’est légumes du jardin et bocaux pour l’hiver !
Fruitière à 25 km de chez moi à Chevigny près de Dole pour le fromage, crème, beurre, râpé et miel, boucherie à St jean de Losne…
Et je fais beaucoup moi même !
Voilà un peu mon rituel, tellement plus sympa que des grandes surfaces sans âmes

Stéphanie

Foire aux questions

Ça coûte plus cher ?!

Le coût 

Forcément c’est LE grand débat – qui mérite d’ailleurs un article complet, qu’on a bien l’intention d’écrire Faire ses courses autrement (bio, vrac, commerçants indépendants…) coûte-t-il plus cher ? Oui et… Non ! Voici quelques vérités :

  • L’une comme l’autre, notre budget mensuel n’a pas augmenté en passant à la consommation responsable : il a juste été modifié dans les lignes. Ce que nous choisissons d’acheter plus cher car local et bio, est compensé par les choses que nous n’achetons plus (chips, plats surgelés/préparés, produits ménagers….) et/ou que nous fabriquons nous-mêmes. Ainsi le budget s’équilibre (en incluant aussi le fait que nous n’achetons quasi plus rien de neuf – vêtements, objets, électroménagers…. mais d’occasion)
  • Il faut comparer qui est comparable : il nous est difficile de nous prononcer en comparaison avec des achats dans des magasins de « hard-discount » où il est possible de trouver 1litre de shampoing pour 50 centimes d’euros. La comparaison est donc valable avec des supermarchés « conventionnels » où nous poussions notre caddie encore 6 ans en arrière…
  • La phrase qu’on entend le plus souvent : c’est un mode de vie pour les « ceux qui ont les moyens » : alors 1/ce n’est pas vrai 2/quand bien même ça serait vrai, et que seuls ceux qui « ont les moyens » s’y mettaient, cela changerait grandement la situation…

Ça prend du temps ?!

Le temps

Le supermarché – et encore plus l’hypermarché – a été créé pour « faire gagner du temps ». Alors que nos grands-parents passaient chez le fromager, chez le boucher, et enfin chez l’épicier : avec le supermarché tout devient accessible au même endroit, et le tout accessible en voiture. Alors, effectivement en comparaison aux courses sur Internet, où désormais il est possible de récupérer les courses de la semaine en 25mn top chrono et de les enfourner dans son coffre, il peut être difficile d’envisager de revenir à la tournée des commerçants ou des lieux de courses. Et pourtant, nous avons fait ce choix de déconstruction de nos habitudes.

En toute honnêteté, effectivement, faire le marché le samedi, puis l’épicerie vrac ou le biocoop tous les 10/15 jours et faire sa lessive, ses produits ménagers, prends plus de temps qu’une commande Drive. Cependant, la notion du temps est toute relative,quand on sait que les Français passent en moyenne 4 heures par jour devant la télévision ou les écrans, il est encore ici question de choix. Et bonne nouvelle pour les addicts du drive, un nouveau modèle économique voit le jour avec le drive zéro dechet, le concept innovant de nos amis toulousains Le drive tout nu.

Et puis, faire les gâteaux maison pour les goûters de la semaine permet de passer du temps d’apprentissage avec les enfants, faire sa lessive ou ses pastilles WC permet d’être à la maison en écoutant la musique, cuisiner les légumes du marché permet un temps de détente…

Comment faire si l’offre est faible autour de moi ?

Les options

Si – après avoir recherché sans succès des offres alternatives autour de chez vous – vous êtes forcé.e.s de constater que le supermarché est la solution la plus économique/écologique pour vous : pas de panique. Il est possible de consommer autrement dans les supermarchés : en apportant ses sacs à vrac pour les légumes, en les choisissant locaux & de saison, en réduisant vos courses à la liste éditée préalablement, en préférant les produits avec des emballages recyclables (carton, verre) aux emballages plastiques ou uniques, en maximisant les produits bruts et non transformés… Les grandes surfaces, sentent le vent tourner et ajustent leur modèle aux demandes des consommateurs : Carrefour annonçait fin février 2019, le possibilité pour le consommateur de venir avec ses propres contenants pour les produits à la coupe…

Le magasin bio est-il un supermarché ?

Les options

Si – après avoir recherché sans succès des offres alternatives autour de chez vous – vous êtes forcé.e.s de constater que le supermarché est la solution la plus économique/écologique pour vous : pas de panique. Il est possible de consommer autrement dans les supermarchés : en apportant ses sacs à vrac pour les légumes, en les choisissant locaux & de saison, en réduisant vos courses à la liste éditée préalablement, en préférant les produits avec des emballages recyclables (carton, verre) aux emballages plastiques ou uniques, en maximisant les produits bruts et non transformés… Les grandes surfaces, sentent le vent tourner et ajustent leur modèle aux demandes des consommateurs : Carrefour annonçait fin février 2019, le possibilité pour le consommateur de venir avec ses propres contenants pour les produits à la coupe…

Comment faire pour le papier toilette ?

Le papier toilette

C’est la note d’humour de fin d’article ! C’est LA question qui est revenu très souvent pendant le défi : comment faire pour le papier toilette. A priori dans l’imaginaire collectif, le papier toilette apparait comme la chasse gardée du supermarché ! Le « PQ » existe pourtant bien en dehors : nous achetons le notre dans notre épicerie vrac Ceci & Cela (fabriqué localement et emballé en gros conditionnement dans un papier kraft) mais il est également possible d’en trouver en magasin bio.

Tenté.e.s par des courses sans supermarché ?

Partagez vos retours d’expérience !

13 Commentaires

Annabelle 4 février 2020 - 9 h 24 min

Bonjour ! Je trouve votre article très intéressant ! Il est très encourageant de voir augmenter le nombre de personnes mettant en place une façon de consommer différente, ce qui permet petit à petit, le développement d’autres filières comme les épiceries vracs, les marchés…. pouvons nous vous aider à mettre à jour votre carte en vous donnant des noms de producteurs par exemple ?

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C l'air du temps 4 février 2020 - 10 h 33 min

Merci pour ce retour Annabelle 💛 C’est tout à fait ça ! Plus on se sort de la logique supermarché plus on valorise une autre économie, plus humaine, plus sociale, plus écologique ! Tu peux bien entendu compléter la cart ! Elle est collaborative : tout le monde peut y mettre son grain de sel 🤗

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Carole 4 février 2020 - 11 h 32 min

Bonjour, cela fait bien longtemps que je n’ai pas mis les pieds dans un hyper! Je fais le maximum au marché et chez les artisans de bouche (fruits, légumes, crémerie, viande, pain). En Normandie, nous avons aussi beaucoup de magasins à la ferme. Et l’été j’ai le potager. Cela dit, l’offre pour l’épicerie sèche et le non alimentaire est assez limitée sans passer par le supermarché. Je fais de temps en temps un gros plein sur Greenweez (surtout pour la droguerie et les produits d’hygiène) et je garde le passage au supermarché 2 fois par mois pour le complément ( Je privilégie Super U qui a tout de même une autre vision de la chose que Leclerc, d’ailleurs on peut y emporter ses sacs à vrac et ses boites….) mais jamais sans ma liste, en 1/2h c’est fait et j’en ai rarement pour plus de 50€… Et pour votre carte une Biocoop à ouvert dans le centre du Havre il y a quelques mois!

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C l'air du temps 4 février 2020 - 11 h 40 min

Bonjour Carole ! Merci pour ton retour ! L’idée étant effectivement de trouver le compromis idéal sans passer des heures dans la voiture pour sillonner les alternatives 🙂 Et effectivement, les achats en ligne, les gros pleins peuvent être une solution idéale quand l’offre autour de soi est peu riche. Néanmoins, de mémoire Greenweez c’est le groupe Carrefour, nous l’utilisons également avant le rachat mais nous avons désormais arrêté : tu as d’autres alternatives notamment comme Aurore Market ou La Fourche. Si jamais tu veux tester Aurore Market, nous avons une offre de marrainage : -20€ sur la première commande avec le « code clairdutemps20 » (il faut laisser l’adhésion dans le panier, il y a une période d’essai) l’abonnement permet de faire des économies ! A tester peut-être ! Quant à la carte, n’hésite pas à la remplir : c’est une carte collaborative, chacun.e peut y mettre son grain de sel 😉 Belle journée

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Marianne 21 avril 2020 - 16 h 08 min

Bonjour,
je réagis à la lecture du mot « marrainage » que je rencontre pour la première fois (tiens, le correcteur orthographique me le souligne en rouge alors qu’il ne se passe rien pour son équivalent masculin…). Je trouve cela vraiment important et je tiens à encourager la création de ces mots nouveaux s’ils « n’existent » pas encore !
Je constate que la majorité des personnes publiant des articles sur les sujets de transition écologique, d’organisation du quotidien, gestion des courses ou des repas (ou y réagissant) sont encore très majoritairement des femmes ! Peut être que si on arrêtait de tout genrer par défaut au masculin et qu’on voyait un peu plus d’ « inspectrice du travail », de « cheffe d’entreprise » ou de « les député.es ont voté telle loi », les femmes d’aujourd’hui et surtout celles de demain pourraient s’imaginer un peu plus indépendantes et s’émanciper davantage de leur foyer !
Donc merci pour m’avoir ouvert les yeux sur un terme que j’utilisais encore naturellement sans l’avoir remis en question 🙂
Bonne journée !

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C l'air du temps 22 avril 2020 - 9 h 27 min

Merci pour ce témoignage et ces mots qui nous touchent beaucoup 🙏🏻 Il est vrai que nous utilisons toujours l’écriture inclusive dans nos articles cela nous paraît essentiel comme également « inventer » des mots comme marrainage ! Tu as complètement raison : si c’est plus souvent fait il y aurait une inclusion plus importante des femmes qui se sentiraient plus libres et plus légitimes (même si elles le sont déjà en soi) 💛

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Nelly 10 février 2020 - 13 h 01 min

Bonjour, pour la carte collaborative : du côté de Vitrolles une épicerie vrac principalement en circuit court vient d’ouvrir. C’est seulement la deuxième fois que je me sers là-bas mais c’est encourageant d’avoir ce type d’initiative à côté de la maison. Merci pour vos articles et astuces.

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C l'air du temps 10 février 2020 - 15 h 21 min

Merci pour ce partage : n’hésite pas à compléter toi-même la carte pour renseigner ces bonnes adresses 💛 Et oui c’est très encourageant de voir des alternatives émerger de plus en plus

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Léa 17 septembre 2020 - 17 h 15 min

Pour un coup de pouce pour les épiceries et marchands de la carte : , jetez un coup d’œil à WeBulk ( https://webulk.bio/ )! C’est la première marketplace du vrac entre professionnels en France. Les épiceries et magasins 100% vrac peuvent commander en un clic, avec un seul franco, la totalité de leur assortiment auprès de marques et producteurs bio engagés.

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Emilie 26 novembre 2020 - 9 h 13 min

Bonjour,
Votre blog est une vraie source d’inspiration. Je souhaite passer au vrac depuis quelques temps, mais les prix me freinent. J’ai la chance d’avoir une commerce qui vend des produits fermiers et locaux dans laquelle je me sers pour tout ce qui est produits frais. Petit à petit ils intègrent du vrac, mais le prix est parfois 2 à 3 fois plus cher que ce que je peux trouver en supermarché au rayon bio (comme la farine par exemple), après avoir essayé 1 mois cela a été difficile de terminer le mois financièrement car cela faisait réellement une grande différence.
J’espère qu’un jour le vrac bio coutera moins cher que l’emballé bio de super marché, car quand on est très motivé et que l’économie ne suit pas je trouve cela regrettable.

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C. l'air du temps 26 novembre 2020 - 10 h 06 min

Bonjour Emilie, un grand merci pour ton témoignage ! Nous comprenons complètement ton retour, parfois en fonction des lieux et des circuits de distribution le vrac peut être plus cher que son équivalent emballé ou même version supermarché. Les prix « bas » du supermarché sont expliqué aussi qu’ils commandent des quantités énormes, via des filières qui ne sont pas forcément éthiques même si elles sont labellisées bio. Alors parfois, plutôt que le vrac, il est bien de favoriser le local et le circuit court. En ce moment nous prenons notre farine bio à notre AMAP, elle est moitié moins chère qu’en magasin vrac, bio et produite localement mais emballée dans des sachets en kraft. Au-delà de l’aspect zéro déchet, il est important de regarder l’impact en terme de bilan carbone et d’économie locale aussi, dans notre cas, la farine que nous achetons a un bilan beaucoup plus positif qu’une farine bio en vrac du supermarché donc les producteurs ne toucheront finalement pas grand chose. Ce n’est pas aisé car c’est aussi une histoire de curseur personnel : chacun.e le place où il peut en fonction des choix à sa disposition et des moyens financiers. Bravo pour ton cheminement c’est vraiment beau à lire !

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lee 1 juin 2023 - 14 h 24 min

Bonjour,
je réagis à la lecture du mot « marrainage » que je rencontre pour la première fois (tiens, le correcteur orthographique me le souligne en rouge alors qu’il ne se passe rien pour son équivalent masculin…). Je trouve cela vraiment important et je tiens à encourager la création de ces mots nouveaux s’ils « n’existent » pas encore
https://to-torang.com/

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C. l'air du temps 5 juin 2023 - 15 h 09 min

Tout à fait 🙂 et merci de le souligner !

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