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Crème solaire bio SPF50

La crème solaire (bio) parfaite existe-t-elle ?

Par C. l'air du temps

Dès les premiers beaux jours du printemps, je suis la première à me mettre en quête de la crème solaire (bio) parfaite qui m’accompagnera (et ma famille aussi) tout l’été. La nécessité de mettre de la crème solaire pour se protéger des effets néfastes du soleil est désormais ancrée les mentalités. Malheureusement, les risques de certains de ces produits à la fois sur notre santé et sur celle de notre environnement sont beaucoup moins connus.

Côté santé : les crèmes solaires conventionnelles représentent un risque important car elles contiennent notamment des perturbateurs endocriniens. Côté environnement, chaque seconde dans le monde près de 9 litres de crèmes solaires se déversent dans les mers et nuisent à la biodiversité marine.

Du coup, cette année comme tous les ans, les mêmes questions me turlupinent.

Comment choisir la parfaite crème solaire ?

Les crèmes solaires bio sont-elles aussi efficaces ?

On fait le tour de ces questions ensemble !


Merci à Comme Avant pour son soutien dans le cadre de notre collaboration qui m’a permis de faire les recherches nécessaires à cet article.


Stick Solaire Bio SPF50

Pourquoi se protéger du soleil ?

Les effets néfastes du soleil sur la santé de la peau sont de plus en plus (re)connus et pris en compte par la population. Coups de soleil et brûlures à court terme, cancers de la peau et vieillissement cutané à long terme… Il est important de comprendre pourquoi il est important de se protéger du soleil. J’ai redécouvert en écrivant cet article que le soleil c’est en réalité de la lumière, de la chaleur et des rayons ultraviolets (UV). Et c’est de ces derniers qu’il faut se protéger, à savoir les UVA, les UVB et les UVC.

De quels UV se protéger ?

Les UVC sont les plus nocifs, mais, complètement filtrés par l’atmosphère, ils n’atteignent pas la surface de la terre.

Les UVB (5% des UV qui atteignent la surface de la Terre) sont responsables des « coups de soleil » mais aussi du vieillissement de la peau et l’apparition de cancers cutanés.

Les UVA (95 % du rayonnement UV qui atteint la surface de la terre) peuvent pénétrer dans les couches profondes de la peau et sont responsables de l’effet de bronzage immédiat. Pour le côté beaucoup moins cool : c’est eux qui favorise le vieillissement de la peau, l’apparition de rides et mais également (selon certaines études) le développement des cancers cutanés.

Il faut donc choisir des crèmes solaires qui protègent à la fois des UVA et des UVB.

Comment (bien) se protéger du soleil ?

Même si c’est parfois difficile à entendre, la meilleure façon de se protéger des effets néfastes du soleil est de s’exposer le moins possible ! Voici les quelques bonnes pratiques à se remettre en tête juste avant l’exposition au soleil :

  • Eviter l’exposition entre 12h et 16h (surtout avec des enfants) ;
  • Se protéger au maximum avec des manches longues légères, chapeau et lunettes ;
  • Boire de l’eau ;
  • Préparer sa peau au soleil : alimentation riche en anti-oxydants, bien hydratée ;
  • Opter pour une crème solaire adaptée SPF 30 minimum, respectueuse de notre peau et de l’environnement…

Le sujet de la crème solaire

Pour la rendre « solaire » on ajoute, aux ingrédients classiques d’une crème, des filtres solaires. Ceux-ci vont créer une barrière afin de protéger la peau des lésions des UV. Il existe en réalité deux types de filtres solaires qui protègent la peau des UVA et UVB chacun d’une façon différente. Depuis 2003, l’Europe autorise 27 filtres UV dans les crèmes solaires : 25 chimiques et 2 minéraux.

Les filtres solaires

Les chimiques

Les filtres chimiques sont des composés organiques issus de la pétrochimie. Ils protègent des UV grâce à leur pénétration dans l’épiderme. Ils absorbent ainsi les rayons UV à la place de nos cellules. C’est pour cela qu’en général ils ne sont efficaces que 30mn après l’application. Ces 25 filtres autorisés dans les crèmes solaires sont dangereux d’une part pour la santé (allergisants, irritants et pour certains, perturbateurs endocriniens, composés de nanoparticules sans forcément le mentionner…). Mais également pour l’environnement (non biodégradables). C’est pour ces raisons qu’ils sont interdits dans les crèmes solaires bio. On peut notamment mentionner le cas de l’octrocrylène qui en vieillissant se transforme en benzophénone, classé potentiellement cancérogène pour l’homme (groupe 2B).

Les minéraux

Les filtres minéraux vont – quant à eux – protéger des rayonnements UV par action mécanique et immédiate. Ces micro-particules vont rester en surface et réfléchir le soleil. C’est pour cela que, souvent, elles laissent un film blanc sur la peau et ont une texture épaisse, le tout peu apprécié des utilisateurs. Ils se tournent alors plus facilement vers les filtres chimiques. Seuls les filtres minéraux sont autorisés dans les crèmes solaire bio : seuls deux filtres minéraux autorisés par l’Europe :

  • le Dioxyde de Titane (TiO2) : classé cancérigène possible chez l’Homme (catégorie 2B) par inhalation par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC). Il est interdit, sous forme de nanomatériaux, dans les aérosols et dans les produits présentant un risque avéré d’inhalation ;
  • l’Oxyde de Zinc est adapté aux épidermes les plus sensibles et permet une protection à large spectre contre les rayons UVA et UVB. Il est également interdit dans les cosmétiques en spray.

Quid des nanoparticules ?

Depuis début 2022, le label Cosmébio exige que tous ses adhérents affichent la mention [nano] dans la liste INCI de leurs produits solaires, même s’ils sont en possession d’un certificat « non nano » de leur fournisseur (ce qui est le cas de Comme Avant par exemple). En savoir plus sur les nano particules.


Le SPF

Le SPF, Sun Protector Factor (ou Facteur de protection Solaire ou encore Indice de Protection), renseigne sur le niveau de protection d’un filtre solaire aux UVB. Il s’agit d’une valeur théorique : à la fois car il est calculé en laboratoire et également car la protection au soleil dépend d’autres facteurs comme le type de peau, l’ensoleillement, etc. C’est une valeur internationale, ce qui veut facilite l’achat d’une crème solaire partout dans le monde :-). Le saviez-vous ? Les valeurs des SPF ne sont pas proportionnelles : un SPF 30 filtre 97% des UV contre 98% pour un SPF 50. Pour tout comprendre sur le SPF, on vous conseille le décryptage par Comme Avant.

A retenir concernant le SPF :

  • plus le SPF est élevé plus le temps de protection sera long
  • plus le SPF est élevé plus la protection aux UV est importante
  • un SPF élevé ne garantit pas une protection contre les UVA (d’où la nécessité d’un double affichage UA +UVB)

La problématique des crèmes solaires conventionnelles

Les risques pour la santé

Les crèmes solaires des plus grandes marques sont composées d’ingrédients toxiques pour la santé alors même qu’elles sont censées nous protéger. Nous l’avons vu, il y a la question des filtres UV utilisés mais on trouve également d’autres substances problématiques comme des conservateurs comme le phénoxyéthanol (toxique) mais également des parfums irritants et allergisants.

25 % de la quantité de crème étalée sur le corps se dilue dans la mer au bout de 20 minutes de baignade

— Planetoscope

Fléau pour la vie marine : la problématique des filtres chimiques

25 000 tonnes de crème solaire se déversent chaque année dans les mers du globe ! Les ingrédients de la plupart des crèmes classiques représentent une menace pour les coraux mais aussi pour de nombreux écosystèmes marins.

D’ailleurs, dans de nombreuses zones touristiques, seules les crèmes biodégradables sont autorisées, c’est dire ! En cause ? Les filtres chimiques qui favorisent le blanchiment des coraux et peuvent les tuer en 48 heures. L’association Surfrider Foundation rappelle également que les nanoparticules asphyxient la faune et la flore marines au même titre que les micro-plastiques.

Côté porte-monnaie

Les crèmes solaires représentent un budget conséquent, d’autant plus qu’on ne peut pas les réutiliser chaque année. Alors, à prix équivalent, on choisit une crème solaire bio qui respecte un cahier des charges strict : la garantie de substances non nocives pour la santé ou l’environnement. Autre avantage des filtres minéraux c’est qu’ils ne perdent pas en efficacité avec le temps (à l’inverse des filtres organiques). Mais à ce jour, Comme Avant a seulement mené des tests pour une conservation de 6 mois après ouverture pour leurs crèmes solaires.

Comme Avant bio : des cosmétiques sains et zéro déchet

Une entreprise familiale

Comme Avant est né avec le premier fils de Nil & Sophie, les fondateurs de la marque. En effet, même avec l’utilisation de bases lavantes plus naturelles, des plaques rouges apparaissaient sur la peau du petit Nael. C’est ainsi que leur est venue l’idée de créer leur propre savon.

Une liste ultra court d’ingrédients, bio et de qualité, sans conservateur ni parfum : une exigence qui va les guider dans la création de tous les produits qui vont venir ensuite étoffer la gamme par la suite. Côté cosmétiques : dentifrice, déodorant et crèmes sont bio et zéro déchet dans un emballage en carton. Pour la maison : trouve (même en vrac) produit lave-vaisselle, copeaux de savon…

Pourquoi j’adore les produits Comme Avant

Forcément, l’histoire derrière la création de la marque me parle. C’est également à la naissance de ma fille que j’ai commencé à m’interroger sur les produits que j’utilisais à la fois pour le corps et pour la maison. Je suis donc tout particulièrement sensible à la création de produits à la composition ultra saine et minimaliste : c’est pour moi la meilleure garantie de produits sans danger. Leur démarche zéro déchet (certains produits sont même disponibles en vrac dans leurs boutiques) me parait également forcément primordiale quand on réfléchit juste une seconde à la quantité phénoménale de plastique utilisée et jetée dans l’univers des cosmétiques et des produits ménagers.

Pour toutes ces raisons, Comme Avant fait partie des mes marques chouchou et cela depuis plusieurs années.

Pourquoi j’ai adopté la crème solaire bio et zéro déchet Comme Avant

Le soleil et moi

J’ai toujours eu tendance à me protéger du soleil, même jeune, ayant une peau assez claire. Néanmoins, depuis 15 ans, un melasma (des taches hyperpigmentées) sur le visage m’obligent à me protéger toute l’année. J’ai tendance à fuir l’exposition, préférant la plage le matin et le soir, le look chapeau lunettes. Puis, il y a 7 ans j’ai pris conscience de la composition des cosmétiques. J’ai dès lors recherché des crèmes solaires bio.

Une liste courte d’ingrédients

Même si le rendu sur la peau et/ou l’application n’est ce à quoi j’avais été habituée pendant des années avec les crèmes contenant des filtres chimiques incolores, j’étais convaincue que la crème solaire bio – avec filtres minéraux donc – était la meilleure option pour prendre soin de ma santé et ne pas détruire l’environnement à chaque utilisation. Et ce, que ce soit lors de la baignade ou du rinçage avec l’eau de la douche. Les premières crèmes solaires bio n’était pas très pratiques à appliquer et/ou le rendu très blanc. Mais j’ai tenu bon !

Il y a 3 ans, Comme Avant a sorti une première version de crème solaire zéro déchet avec un SPF25. Cette année, ils complètent leur offre avec une version SPF50. Pour les deux crèmes, la même exigence de composition minimaliste avec une liste d’ingrédients très courte. Ceci est est à souligner car c’est rare, notamment pour un SPF50. Seulement deux ingrédients naturels ont été ajoutés entre les deux versions. La crème solaire est testée et approuvée (par moi-même !) sans effet blanc sur la peau. On y trouve de l’Oxyde de Zinc comme filtre minéral mais également de l’Huile de Moringa et du beurre de karité qui permettent de nourrir la peau.

Elle peut être utilisée pour le corps et le visage et pour toute la famille : enfants dès la naissance pour la SPF25 et à partir de 3 ans pour la SPF50 (les tests sont en cours pour l’autoriser dès la naissance), femmes enceintes et allaitantes.

Choisir une crème solaire zéro déchet

La crème solaire c’est 15 millions de bidons plastiques de plus chaque année. Des bidons qui terminent au mieux triés et en partie recyclés, au pire dans les océans. Le plastique est un véritable fléau pour notre environnement mais aussi pour notre santé. Il a récemment été trouvé du plastique sous la banquise, ce qui en dit long sur l’omniprésence du plastique dans nos vies. C’est aussi pour cela que j’adore cette crème solaire. Présentée sous forme de stick dans un packaging en carton, elle est idéale à transporter et à utiliser. Elle se conserve 30 mois à l’abri de l’humidité (et 6 mois après ouverture).

EN RÉSUMÉ

Crème solaire : le guide des bonnes pratiques

  • Choisir une crème la moins nocive pour soi et pour l’environnement
  • Adapter le SPF à sa peau
  • Appliquer de la crème toutes les deux heures
  • Mettre la crème solaire après la baignade

La crème solaire parfaite existe-t-elle ?

Vous l’aurez compris, il est important de choisir une crème qui sera le plus respectueuse de sa peau et des écosystèmes. Pour ce dernier point, il n’existe néanmoins pas encore de label certifiant l’impact 0 des crème solaires – même bio – sur les océans. La meilleure crème solaire pour les océans est donc celle qu’on ne met pas ! On privilégie donc au maximum l’ombre et la protection mécanique par les vêtements. Et on garde la crème solaire quand on n’a pas d’autres choix !

Pour le reste du temps, certain.e.s reprocheront peut-être aux crèmes solaires bio leur texture et leur application « moins pratiques » que celles des crèmes conventionnelles. Les sprays dont on peut repeindre à distance les enfants ou les laits solaires qui glissent tous seuls sur la peau restent encore la référence. A chacun.e donc de trouver le juste milieu 😉

Et vous ? A quoi ressemble votre crème solaire (bio) ?

N’hésitez pas à partager vos retours d’expérience !

8 Commentaires

Caroline 2 juillet 2022 - 11 h 36 min

Super article, merci.

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C. l'air du temps 4 juillet 2022 - 11 h 30 min

Merci Caroline pour ce retour ! Je suis ravie que l’article t’ai plu !

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Chloé Bourguignon 4 juillet 2022 - 8 h 55 min

Je commande la crème « comme avant » de ce pas ! Merci pour les recherches 🙂

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C. l'air du temps 4 juillet 2022 - 9 h 03 min

Merci Chloé, je suis ravie que l’article t’ai donné envie de la tester ! Hâte d’avoir ton retour

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Fanny G. 5 juillet 2022 - 9 h 04 min

Cette année après avoir épluché le ebook réalisé par Le repère de Blondie et Girl Go Green, j’ai opté pour la marque UVBio. Après clairement, je n’aime pas le soleil et m’exposer. Au final j’en consomme peu mais veille tout de même à en mettre même lorsque je me balade le matin.
Après, je me suis toujours demandée si cette histoire de crème à renouveler tous les ans était réellement nécessaire ou si c’était un argument marketing.

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C. l'air du temps 5 juillet 2022 - 10 h 13 min

Merci Fanny pour ce retour ! Je trouve effectivement que leur ebook est super ! Il permet d’y voir d’avoir un bon comparatif des différentes options ! Pour ce qui est de la date de péremption, il faut savoir que les filtres chimiques perdent de l’efficacité dans le temps, d’où l’impossibilité de réutiliser la crème d’une année sur l’autre. Ce qui n’est pas le cas des filtres minéraux mais à ce jour, la marque Comme Avant dont je parle dans l’article a seulement mené des tests pour une conservation de 6 mois après ouverture pour ce produit. Encore merci pour ton partage d’expérience !

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Lucille 9 juillet 2022 - 15 h 26 min

Merci pour cet article facile et simple pour choisir la bonne crème solaire pour cet été.

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C. l'air du temps 11 juillet 2022 - 9 h 30 min

Merci Lucille ! Je suis vraiment ravie que l’article t’ai plu et ai pu être éclairant sur le sujet (pas si simple) des crèmes solaires !

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