Il y a 8 ans j’ai été invité à dîner chez une amie de mes parents.
Ce jour-là, j’ai mangé les meilleures carottes de ma vie. Comme si je découvrais leur goût pour la première fois
Quand je lui ai demandé son secret, elle m’a répondu : la cuisson à la vapeur douce.
A l’époque j’avais 36 ans et je cuisinais mes légumes à la casserole ou à la cocotte minute globalement comme beaucoup de monde… Intriguée, je me suis mise à faire des recherches mais au fond de moi je savais que j’étais déjà convaincue ! Ma fille avait 2 ans (grosso modo en plein dans les purées). J’étais moi-même en pleine transition écologique, en quête d’une alimentation plus consciente et plus saine.
Voilà pour ce qui est de ma première rencontre avec le Vitaliseur de Marion Kaplan.
Il ne m’a plus quitté depuis.
Aujourd’hui je l’utilise tous les jours (voir plusieurs fois par jour) que ce soit pour cuire ou réchauffer les aliments au bain marie. Légumes, légumineuses, céréales, œufs, gâteaux, bouchées vapeur, soupes… Tout y passe ! Mais je ne peux pas vous parler du Vitaliseur sans parler de vapeur douce. Je vous expliquerai ensuite comment je m’en sers au quotidien. Et surtout pourquoi je ne reviendrais pas en arrière !
J’ai acheté mon Vitaliseur il y a 8 ans, depuis j’en parle autour de moi car je suis une convaincue. C’est pour cela que je vous propose un marrainage et cet article a été écrit grâce à ma collaboration avec la marque 😉
C’est quoi la vapeur douce ?
Un mode de cuisson millénaire
Ce mode de cuisson émerge dans les consciences depuis quelques années, mis en lumière notamment par les naturopathes. Néanmoins, il ne date pas d’hier. Dans son livre « Desserts à la vapeur » Jennifer explique qu’elle est « originaire du Japon puis exportée en Chine. (…) elle existe depuis plus de 5000 ans ». La vapeur douce a une place de choix dans la cuisine chinoise notamment avec les paniers en bambou pour cuire de nombreux aliments : riz, raviolis, poissons… Ce mode de cuisson existe aussi depuis très longtemps dans les pays orientaux. En Inde, au Proche-Orient, en Afrique Subsaharienne et au Maghreb, la cuisson à la vapeur servait à cuire les céréales. Vous connaissez sans doute le couscoussier pour cuire la semoule de blé. C’est un également un appareil de cuisson à la vapeur douce !
Mais jusque dans les années 70, ce mode de cuisson n’a pas vraiment traversé la Méditerranée.
En quoi c’est différent des autres modes de cuisson ?
Avez-vous déjà entendu parler de la réaction de Maillard (du nom du médecin et chimiste qui l’a identifiée) ? Cette réaction chimique qui a lieu pendant la cuisson, vous voyez c’est ce moment où les aliments deviennent bruns (voire jusqu’à noirs) ce qui leur donne un goût qu’on est beaucoup à apprécier. Sauf que ce processus n’est pas sans conséquence sur notre santé. Dans son livre Desserts à la vapeur, Jennifer Hart Smith explique qu’il s’accompagne « d’une production d’acrylamide, molécule reconnue par l’OMS comme présentant un risque pour la santé humaine. Il peut potentiellement être cancérigène et peut provoquer des lésions sur les tissus nerveux. »
C’est assez peu explicable mais quand je cuisine au Vitaliseur, j’ai l’impression d’honorer à la fois les produits de la Terre, choisis avec soin, mais aussi mon corps (et la santé de ma famille).
La vapeur sous pression :
à l’autocuiseur ou cocotte-minute, la vapeur sous pression ne peut pas s’échapper ce qui fait que la température monte rapidement à 120° ce qui rend les sels minéraux inassimilables, tuent les enzymes et la plupart des vitamines.
Le four et la poêle :
génèrent des goudrons et hydrocarbures par leurs températures élevées, en provoquant une concentration de graisses animales. Sans parler que la majorité des poêles aujourd’hui contiennent des PFAS, une famille de composés chimiques de synthèse perfluoroalkylés ou polyfluoroalkylés, qui sont utilisés pour fabriquer les matières antiadhésives comme le Téflon et qui sont très dangereuses pour la santé.
Le micro-ondes :
Comme beaucoup d’entre vous, le micro-ondes fait partie des appareils qui me semblaient indispensables dans ma cuisine encore 10 ans en arrière. Depuis, j’ai notamment compris que la chaleur et le plastique ne faisant pas bon ménage, il fallait absolument éviter de réchauffer au micro-ondes dans des barquettes en plastique. Pour ce qui est de la dangerosité, (on entend dire beaucoup de choses sur le micro-ondes, un peu tout et son contraire) j’ai clos le débat en me disant que ça serait toujours mieux de réchauffer au bain marie grâce au Vitaliseur. Donc on a laissé tomber le micro-ondes depuis 4 ans maintenant. Et quand je ferais ma nouvelle cuisine, je n’en acheterai pas…
La vapeur douce :
dite aussi vapeur “libre”, cuit à moins de 100 degrés, ce qui permet de conserver tout ce que les légumes peuvent nous apporter en termes de nutriments. Une fois que j’ai compris cela, je n’ai jamais pu cuisiner autrement. Car à quoi bon manger bio, cultiver ses propres légumes, acheter des bons produits si c’est pour que tout soit anéanti à la cuisson ?
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Manger vivant avec le Vitaliseur
Comment ça marche ?
Le Vitaliseur de Marion Kaplan a quasiment le même âge que moi puisque le premier date de 1985. Sans vous révéler mon âge exact, – je suis pudique (c’est faux) – ça donne une idée de la durabilité du produit et de la confiance qu’on peut lui accorder. Il a pas mal d’expérience en la matière.
Il existe en réalité deux modèles : le petit Robinson et le Grand Chef et de nombreux accessoires. Les deux modèles sont en inox 18/10 et sont composés des mêmes éléments de base à savoir :
La cuve :
c’est un des gestes que je fais le plus quand je cuisine au Vitaliseur. Remplir la cuve d’eau (au tiers ou à moitié). L’eau portée à ébullition va créer la vapeur douce. La cuve récupère également, pendant la cuisson, les résidus de cuisson, pesticides et métaux lourds éventuels ;
Le couvercle :
sa forme de dôme permet à l’eau de condensation de glisser le long des parois au lieu de tomber sur les aliments comme dans le cas d’un cuit vapeur avec un couvercle peu incurvé (c’est ce que j’avais expérimenté avec mon cuit vapeur en plastique) ;
Le tamis :
c’est une sorte de panier en inox qui présente des performations dont la dimension, le nombre et l’espacement des perforations permettent de cuir àn cœur les aliments sans dépasser 95 degrés ;
Pour ma part, j’ai investi dans le Pack Grand chef qui possède en plus :
La soupière :
elle s’utilise à la place du tamis, elle permet de cuire les céréales et les légumineuses ;
le moule à cake :
alors celui-ci j’avoue je ne l’ai pas trop touché les premières années…. Ce n’est que quand j’ai découverte (à ma plus grande joie) qu’on pouvait faire de délicieux gâteaux à la vapeur douce que je me suis mise à l’utiliser régulièrement. Ne faites pas la même erreur que moi : faites des gâteaux dès le début ! Bien entendu, on peut également faire des cakes salés !
Mon utilisation quotidienne du Vitaliseur
Je vous en parle souvent sur les réseaux mais je ne suis pas une grande cuisinière. Nous faisons une cuisine végétarienne simple pour le quotidien et pour cela le Vitaliseur est parfait. Dans un premier temps, je l’utilisais assez classiquement pour cuire mes légumes sur le tamis. Ce n’est qu’au fil des années que j’ai commencé à m’aventurer à cuire tous les autres aliments du quotidien. Voici mon utilisation quotidienne qui sera bien certainement différente de la vôtre, tout dépend de vos habitudes en cuisine :
- Légumes : on dépose les légumes lavés sur le tamis, les temps de cuisson sont quasiment les mêmes qu’à la casserole voire plus rapide. Ça m’arrive même de mélanger les légumes avec le même temps de cuisson comme la patate douce avec la courge. Mais on peut bien sûr aussi mettre des légumes avec différents temps de cuisson, il suffit alors d’échelonner en commençant par les plus longs à cuire. Cela reste après toutes ces années pour moi la plus grande utilisation au quotidien. Notamment quand on récupère le panier de l’Amap le lundi soir et qu’on veut cuisiner les légumes les plus frais possible ;
- Soupes : dans la lignée des légumes, c’est ainsi que j’ai majoritairement utilisé le Vitaliseur les premières années. En faisant cuire mes légumes sur le tamis, puis en les mixant au mixeur plongeant. Mais depuis, j’ai découvert les soupes “one pot” et j’avoue qu’on adore ça à la maison !
- Céréales. La révélation. Le jour où j’ai testé la cuisson du quinoa j’ai été bluffée, je n’y croyais pas… Je n’avais jamais réussi à bien cuire le quinoa avant ça ! Je mets un volume de quinoa dans la soupière en céramique (mais ça fonctionne aussi très bien avec un contenant en verre que vous avez chez vous) avec un volume d’eau : au bout de 20mn le quinoa est cuit à la perfection. Idem pour le riz. Récemment, le rice-cooker que nous avions récupéré de mon beau-père a montré des traces d’usures au niveau de la cuve en Téflon (beurk). Résultat, plutôt que de remplacer la cuve, je me suis dit, tente au Vitaliseur. Et bien c’est top aussi ;
- Œufs. La récente découverte aussi (oui je suis un peu longue à la détente je vous le concède LOL) ! Il suffit de mettre les œufs frais sur le panier du Vitaliseur et cuire le même temps qu’à la casserole : 3, 6 ou 9 minutes. J’adore aussi faire des œufs en cocotte : je mets dans des ramequins un œuf avec de la crème végétale, des épinards ou des blettes, un peu de fromage, des épices, du sel et du poivre et le tour est joué en 5 minutes. Parfait pour un repas rapide !
- Gâteaux. J’ai découvert la cuisson des gâteaux à la vapeur et je n’ai plus jamais fait mes gâteaux au four depuis. C’est la révélation pour moi. La vapeur douce apporte aux gâteaux un moelleux incomparable. Le livre “Desserts à la vapeur” de Jennifer Hart-Smith a été le déclencheur pour tester cette cuisson sur les gâteaux. Moelleux au chocolat, banana bread, carrot cake… A chaque fois que je fais un gâteau quand on reçoit, les invités sont unanimes : c’est délicieux ! Et surtout le gâteau garde son moelleux pendant plusieurs jours !
- Autres recettes. Nous sommes végétarien.ne.s à la maison. Je ne pourrais donc pas vous parler de cuisson de viande, ni de poissons mais l’amie de mes parents (vous savez celle de l’introduction) cuisine la viande et le poisson et mes parents qui en consomment m’ont dit que c’était délicieux également.
Recettes & inspirations
En général, quand je veux sortir un peu de l’ordinaire et refaire le stock d’idées recette, ou quand on reçoit, je cherche soit sur internet en tapant : « soupe one-pot au Vitaliseur » par exemple. Il y a plein d’articles et de vidéos. Je trouve aussi l’inspiration dans le magazine du Vitaliseur : 95 degrés. J’y ai été abonnée un temps et y trouve encore aujourd’hui quelques idées. Sans parler du merveilleux livre de Jennifer Hart Smith « desserts à la vapeur » qui est une vraie bible pour moi !
Est-ce fait pour vous ?
Un appareil pour toute la famille
Récemment j’ai discuté avec une abonnée sur Instagram. Elle va bientôt avoir son premier bébé et s’interroge avec son conjoint sur la façon dont ils pourront cuisiner le plus sainement pour lui. Elle me demande si elle pense que le Vitaliseur est adapté, est-ce qu’il faut un robot en plus etc…
Encore une fois, je ne suis pas une cuisinière hors pair, je passe plus de temps à faire fermenter des choses qu’à préparer des bons petits plats. Par contre j’aime sainement et aujourd’hui c’est cette condition qui passe devant tout le reste. Ça fait des années – depuis que mon blender a lâché – que je réfléchis à investir dans un robot multifonctions pour simplifier la vie au quotidien. A ce jour, je n’ai toujours pas trouvé. Du coup je jongle entre un robot que je prête mes parents et un mixeur plongeant qu’il faut que je remplace car le manche est en plastique.
Revoir sa façon de cuisiner les aliments
Tout ça pour vous dire que je ne saurais vous conseiller sur le meilleur équipement à avoir pour cuisiner. Le Vitaliseur reste avant tout un appareil de cuisson à la vapeur douce, qui va venir remplacer progressivement les cuissons à la poêle, au four et le réchauffage – tragique – au micro-ondes. D’ailleurs, j’ai constaté il y a peu de temps que je cuisinais de moins en moins au four, voire quasi plus. Que ça fait 4 ans qu’un bouton est cassé sur le micro-ondes et que ça a été l’excuse pour ne plus l’utiliser.
Cela va peut-être vous paraître naïf mais comme beaucoup de choses je fonctionne à l’instinct. C’est assez peu explicable mais quand je cuisine au Vitaliseur, j’ai l’impression d’honorer à la fois les produits de la Terre, choisis avec soin, mais aussi mon corps (et la santé de ma famille). C’est pour ça que je l’utilise depuis tout ce temps et que je ne pourrais pas revenir en arrière !
4 Commentaires
Je vois des yahourts dans une des images de votre texte. Une recette à proposer ?
Oui je l’ai partagée sur Instagram : je mélange 1 litre de lait de soja avec un yaourt soja bio du commerce (marche aussi avec du lait animal). Je répartis dans des petits pots de yaourts. Je porte à ébullition l’eau dans la cuve du Vitaliseur et laisse bouillir pendant 5 mn puis je coupe le feu. Je mets les yaourts sur le tamis et referme le couvercle et laisse poser pendant une nuit. Après quelques heures au frigo, les yaourts sont prêts !
Merci beaucoup pour ce superbe article très complet et qui donne une belle matière à réflexion ! Merci pour tes explications et tes retours. Je vais me pencher bien sérieusement sur le sujet pour voir si cela pourrait être un bon investissement pour moi qui aime beaucoup cuisiner ! 😊
ça marche ! Bonne réflexion alors 😉 et merci pour ton message